À l’occasion d’une journée portes ouvertes, la CNDSF a plaidé l’importance des semences de fermes pour gagner en autonomie protéique en France.
Le 4 mars 2021, la Coordination nationale pour la défense des semences fermières (CNDSF) a organisé une journée de ferme ouverte à Lacepède (Lot-et-Garonne). « Lors de cet événement nous avons eu l’occasion d’aborder la place centrale que détient la semence fermière dans l’objectif de l’autonomie protéique de la France », explique la CNDSF via un communiqué à l’issue de la journée.
Face à une recherche variétale « moins avancée » sur les espèces riches en protéines, la CNDSF juge que les semences de ferme sont une alternative pertinente. « Elles permettent d’augmenter l’autonomie des agriculteurs, mais aussi les surfaces par un triage adapté aux réalités de chaque ferme et de chaque terroir. »
Échanges avec l’interprofession
L’événement a réuni des élus nationaux et régionaux, des chercheurs de l’Inrae (1), le vice-président de Semae (2) Pierre Pages, ainsi que des professionnels du monde de la semence. « Dans cette période charnière d’échanges avec l’interprofession des semences, la CNDSF et l’ensemble des organisations qui la composent (3) tiennent à réaffirmer l’importance de la semence fermière », conclut l’organisation.
Cité dans le communiqué, Sylvain Ducroquet, président du syndicat des trieurs à façon (Staff), souligne que les stations mobiles de triage évoluent et pourront trier des nouvelles espèces ou mélanges d’espèces grâce à l’évolution technologique des trieurs alvéolaires et optiques. « En 2021, deux stations de semences mobiles en France seront équipées de ce type de trieurs », souligne-t-il.